L’administration Trump a révoqué une extension des protections contre l’expulsion que le président Joseph R. Biden Jr. avait accordée à plus de 600 000 Vénézuéliens déjà présents aux États-Unis, selon une copie de la décision obtenue par The New York Times.
Mardi, Kristi Noem, la secrétaire à la sécurité intérieure, a décidé de révoquer l’extension de 18 mois de ce que l’on appelle le Statut de Protection Temporaire (TPS), qui est destiné à aider les personnes aux États-Unis qui ne peuvent pas retourner en toute sécurité et immédiatement dans leur pays en raison d’une catastrophe naturelle ou d’un conflit armé. Cette décision est un coup dur pour des centaines de milliers de migrants vénézuéliens qui croyaient qu’ils seraient non seulement protégés contre l’expulsion, mais aussi munis de permis de travail jusqu’à au moins l’automne 2026.
Annuler l’extension pourrait renforcer la répression de M. Trump non seulement contre l’immigration illégale, mais aussi contre les immigrants que l’administration Biden avait autorisés à rester dans le pays. Par le passé, M. Trump a ciblé les immigrants bénéficiant du Statut de Protection Temporaire, qui aide les migrants provenant de certains des pays les plus instables du monde. Les républicains ont cependant soutenu que la mesure s’était éloignée de sa mission initiale de fournir un abri temporaire contre les conflits ou les catastrophes.
Lors de sa première administration, M. Trump avait cherché à mettre fin aux protections pour les migrants de plusieurs pays, dont Haïti, El Salvador et le Soudan. Les tribunaux fédéraux ont contrecarré certains de ces efforts.
Avec NY Times