Le 22 septembre 2025, au siège des Nations Unies à New York, un sommet mondial parrainé par la France et l’Arabie saoudite tentera de relancer concrètement la solution à deux États — c’est-à-dire un État palestinien indépendant et sûr, coexistant pacifiquement avec Israël. Plusieurs pays occidentaux, dont la France, envisagent de reconnaître officiellement l’État de Palestine lors de ce moment diplomatique.
Ce rendez-vous diplomatique survient dans un contexte explosif : plus de 60 000 morts à Gaza depuis octobre 2023, état de famine déclaré dans le nord de l’enclave et intensification de la colonisation en Cisjordanie. Malgré cela, la dynamique diplomatique reprend.
Le 12 septembre, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la « Déclaration de New York sur le règlement pacifique de la question de Palestine et la mise en œuvre de la solution à deux États » par 142 voix pour, 10 contre et 12 abstentions.
Ce jour-là, Haïti était absent du vote, tandis que la République Dominicaine a voté pour et que les États-Unis ont voté contre.
Haïti avait toutefois soutenu une précédente résolution permettant au président palestinien Mahmoud Abbas d’intervenir en visioconférence devant l’Assemblée générale. Son absence à ce vote contraste avec cette posture et attire l’attention.
De plus, les États-Unis ont refusé de délivrer un visa à Mahmoud Abbas, ce qui a motivé en grande partie cette résolution. La résolution autorise non seulement le discours enregistré, mais aussi permet, pour l’année à venir, que des hauts responsables palestiniens puissent participer aux réunions de l’ONU à distance (visioconférence) s’ils ne peuvent pas voyager aux États-Unis.
Le sommet du 22 septembre pourrait marquer un tournant décisif, plusieurs pays – dont la France – envisageant de reconnaître formellement l’État de Palestine.

La rédaction
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