Washington, 2 mai 2025 – Les États-Unis ont frappé fort contre les acteurs de l’instabilité en Haïti. Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a annoncé la désignation des groupes Viv Ansanm et Gran Grif comme organisations terroristes étrangères (FTO) et terroristes mondiaux spécialement désignés (SDGT). Dans le même temps, Le Quotidien 509 rappelle d’en Août dernier cinq chefs de gangs haïtiens ont été formellement inscrits sur la liste SDN de l’OFAC dans le cadre du programme Global Magnitsky (GLOMAG).
« L’ère de l’impunité pour ceux qui soutiennent la violence en Haïti est révolue », a déclaré Marco Rubio, insistant sur la menace que ces groupes font peser sur la sécurité nationale des États-Unis et de la région.
Deux coalitions criminelles désignées comme groupes terroristes
Les gangs Viv Ansanm et Gran Grif sont accusés d’avoir perpétré des actes de violence contre des civils, des policiers haïtiens, ainsi que des membres de la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MSS). Washington les considère comme des forces subversives déterminées à instaurer un État dirigé par les gangs, fondé sur la terreur et le trafic illégal.
Entités désignées comme organisations terroristes (FTO & SDGT) :
GRAN GRIF (alias GRIF) Statut : Organisation terroriste – FTO / SDGT / Liste SDN VIV ANSANM Statut : Coalition terroriste – FTO / SDGT / Liste SDN
Cinq figures de gangs placées sous sanctions américaines par l’OFAC au titre du programme Global Magnitsky (GLOMAG) :
1. ANDRE, Johnson (alias « Izo »)
• Localisation : Village de Dieu, Martissant
• Statut : Individu – GLOMAG / SDN
2. CHERIZIER, Jimmy (alias « Barbecue »)
• Adresse : 22 Impasse Hall, Rue Beauvais, Delmas 75
• Statut : Individu – GLOMAG / SDN
3. DESTINA, Renel (alias « Ti Lapli »)
• Statut : Individu – GLOMAG / SDN
4. INNOCENT, Vitel’homme (Kraze Baryè)
• Statut : Individu – GLOMAG / SDN
5. JOSEPH, Wilson (alias « Lanmò San Jou »)
• Statut : Individu – GLOMAG / SDN
Une portée renforcée par les sanctions onusiennes
Il est important de noter que toute personne sanctionnée par le Conseil de sécurité des Nations Unies est automatiquement soumise à des mesures équivalentes par les États-Unis. Cela comprend le gel des avoirs, l’interdiction d’entrée sur le territoire américain, et des restrictions sévères pour toute personne ou entité coopérant avec ces individus ou groupes.
« Nous appelons les dirigeants haïtiens à prioriser la sécurité du peuple et à œuvrer pour le retour à la démocratie », conclut le département d’État.
Les États-Unis rappellent que fournir un soutien matériel ou financier à ces entités constitue une infraction passible de poursuites pénales, y compris pour les citoyens et résidents américains.
La rédaction