Port-au-Prince, le 28 novembre 2024 – Les plateformes politiques RED et Compromis Historique ont, dans une note conjointe signée par Reynald Lubérice (RED) et Jean Rony Alexandre (Compromis Historique) le 27 novembre, réaffirmé leur soutien à Smith Augustin, représentant au Conseil Présidentiel de Transition (CPT). Elles dénoncent une campagne de déstabilisation qu’elles jugent orchestrée pour fragiliser les institutions de transition.
Un appel à l’unité et aux priorités nationales
La note critique l’usage des institutions publiques à des fins politiques et appelle le CPT à se recentrer sur les priorités suivantes :
• Restaurer la sécurité nationale et garantir la paix sociale.
• Finaliser la composition du Conseil Électoral Provisoire (CEP) pour des élections crédibles.
• Organiser un référendum constitutionnel pour moderniser les institutions.
• Garantir des élections nationales pour le retour à l’ordre démocratique.
« L’unité nationale est essentielle pour relever les défis actuels, » précisent les signataires, tout en appelant la population à rester vigilante contre les manœuvres de déstabilisation.
Division au sein du CPT
Cette déclaration met également en lumière des fractures internes entre RED, Compromis Historique, EDE et des membres de la structure notamment Claude Joseph et Jonas Coffy, qui semblent adopter une approche différente face aux enjeux politiques et institutionnels, en exigeant le départ des trois conseillers présidents soupçonnés dans le dossier des cent millions de gourdes de la BNC qu’ils auraient exigés à Raoul Pierre-Louis ancien Directeur de la Banque, révoqué par l’ex-PM Garry Conille.
Alors que RED et Compromis Historique insistent sur leur engagement collectif envers Smith Augustin, la persistance de ces divisions au sein des parties prenantes vis à vis de leurs représentants au CPT compliquent davantage la mission de transition dans un contexte déjà marqué par l’instabilité, l’insécurité et l’urgence.
La rédaction
