Ce vendredi 3 octobre 2025 marque le premier anniversaire du massacre de Pont-Sondé, dans le département de l’Artibonite. Plus d’une centaine de personnes ont été assassinées par les membres du gang dénommé « Gran Grif ».
Pour commémorer le premier anniversaire de ce drame, une messe de requiem a été chantée en la paroisse du Sacré-Cœur et une marche pacifique a été organisée pour réclamer justice pour les victimes et les proches des disparus.
Ce vendredi, Pont-Sondé se recueille dans le deuil, la consternation et beaucoup de frustration. Il y a en effet un an, soit dans la nuit du 2 au 3 octobre 2024, les individus lourdement armés, appartenant au gang dénommé « Gran Grif », ont massacré des dizaines de personnes.
Au moins 115 personnes — des hommes, des femmes, des enfants et des vieillards — ont été tuées par balles, à coups de machettes ou brûlées vives à l’intérieur de leurs maisons.
Des dizaines de personnes ont aussi été blessées et de nombreuses maisons incendiées.
Un horrible massacre qui avait suscité des réactions tant sur le plan national qu’international. Un an plus tard, les bandits auteurs de ce massacre sont toujours dans la ville. Le gang n’a toujours pas été neutralisé.
Une messe de requiem a été célébrée en l’église du Sacré-Cœur et une marche pacifique a été organisée pour réclamer justice pour les victimes et les proches des personnes disparues.
Plus d’un dénonce la lenteur de la justice dans ce dossier, rappelant que les auteurs intellectuels de ce massacre ont agi à visage découvert, mais ils paraissent intouchables, d’où la consternation de plus d’un.
Des massacres et des tueries ont également été enregistrés dans plusieurs autres localités, tant à Port-au-Prince que dans certaines villes de province : Solino, Wharf Jérémie, Carrefour-Feuilles, Cité Soleil, Martissant, Carrefour, Kenscoff et Liancourt, pour ne citer que ces localités.
Les autorités de la transition, qui avaient promis de rétablir la sécurité pour créer des conditions favorables à l’organisation des prochaines élections et remettre le pouvoir le 7 février 2026, ont lamentablement échoué.
La police et l’armée ont montré leurs limites, et la force multinationale dirigée par le Kenya n’a pas apporté les résultats souhaités. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté cette semaine une résolution autorisant la transformation de la mission multinationale en une force de répression des gangs.
Saura-t-elle éradiquer les organisations criminelles qui terrorisent, depuis trop longtemps, la population ?
Dodeley Orélus
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