L’élection présidentielle américaine consiste en une série d’élections distinctes dans chaque État.
En cochant le nom d’un candidat sur leur bulletin de vote, les citoyens choisissent en fait des « grands électeurs » de leur État, qui sont membres du collège électoral. Chaque État a un nombre de grands électeurs qui correspond au nombre de ses représentants élus au Congrès (deux sénateurs, plus les députés de la Chambre des représentants, dont le nombre est proportionnel à la taille de la population de l’État par rapport à la population totale des États-Unis).
Exemple : la Californie, l’État le plus peuplé du pays, possède 54 grands électeurs, car elle a 2 sénateurs et 52 représentants au Congrès. Les États les moins peuplés et le District de Columbia n’ont que 3 grands électeurs chacun. (Le District de Columbia, où se trouve la capitale Washington, n’est pas un État mais il a obtenu d’être représenté par de grands électeurs en vertu du 23e Amendement ratifié en 1961.)
La Constitution ne spécifie pas de système à suivre pour la répartition des grands électeurs lors du vote, mais la méthode suivie par presque tous les États est celle du winner takes all. Autrement dit, le candidat qui obtient la majorité des suffrages dans un État récolte tous les grands électeurs de cet État. (Techniquement, les grands électeurs se sont engagés au préalable à voter pour un candidat spécifique lors du vote du Collège électoral.) Deux États, le Maine et le Nebraska, attribuent deux grands électeurs au vainqueur du vote populaire de l’État, puis un grand électeur au vainqueur du vote populaire de chaque circonscription.
Avec America.gov