Le premier ministre Garry Conille, tente de justifier son incapacité à résoudre le problème de l’insécurité qui continue à endeuiller les familles haïtiennes. Le chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) se défend en soulignant que la situation sécuritaire avait largement été sous-évaluée tant par les acteurs nationaux que par les partenaires de la communauté internationale.
Le locataire de la Primature, sans le dire mot-à-mot, a demandé plus de temps pour réaliser des avancées significatives dans la lutte contre l’insécurité.
Il affirme que le Salvador, avec 300 policiers pour 100 000 habitants et plus de 4200 militaires pour la moitié de sa population, a travaillé pendant deux années avant d’obtenir des avancées significatives dans la lutte contre l’insécurité.
Pour ce qui est de la Jamaïque, ajoute-t-il, elle a mis plus de 10 ans pour le faire avec 3 fois plus de policiers et de militaires que nous.
Celui qui, il y a moins de 5 mois, avait promis de rétablir la sécurité quartiers après quartiers et villes après villes pour permettre la tenue d’élections libres en 2025 affirme maintenant qu’il y a une composante de l’insécurité qui réclame une capacité militaire dont le pays ne dispose pas.
Il nous faut plus d’équipements et des formations adéquates pour nos forces de l’ordre, soutient Garry Conille, soulignant que la capacité de la PNH et de l’armée est nettement insuffisante en termes de nombres, d’équipements et de formation.
Le chef du gouvernement affirme toutefois qu’il comprend l’impatience et la frustration des citoyens mais il réaffirme sa volonté de travailler à la résolution des problèmes auxquels le pays est confronté, citant notamment la question de l’insécurité.
Il intervenait à l’émission « Impasse » de Scoop FM cette semaine.
La Rédaction