Port-au-Prince, 1er décembre 2024 – Sous le thème « Respectons les droits de tous pour éradiquer le Sida », Haïti a marqué la Journée mondiale de lutte contre le Sida avec un événement symbolique tenu à l’Hôtel Montana.
La cérémonie a réuni plusieurs figures influentes, parmi lesquelles le Conseiller-Président Dr. Louis Gérald Gilles, les ambassadeurs des États-Unis, de France et de Taïwan, ainsi que la Représentante spéciale de l’ONU en Haïti et Cheffe du BINUH, Mme Isabel Salvador.
Dans son discours, Dr. Gilles a salué les progrès réalisés dans la lutte contre le VIH en Haïti, tout en soulignant les défis persistants posés par l’insécurité et les inégalités d’accès aux soins. Il a également rendu hommage aux efforts de longue date du Dr. Jean William Pape, Directeur des Centres GHESKIO, pour son rôle clé dans la prise en charge des personnes vivant avec le VIH et son engagement face aux crises sanitaires.
Les ambassadeurs présents ont également renouvelé leur engagement :
• L’ambassadeur américain Hankins, accompagné du ministre de la Santé publique, a insisté sur le partenariat entre les États-Unis, les organisations locales et le gouvernement haïtien pour élargir l’accès aux soins et aux traitements. Grâce à ces efforts, 87% des Haïtiens sous traitement ont atteint une suppression virale.
• L’ambassade de France, qui a publié une note officielle réaffirme son soutien à la lutte contre le VIH. La France reste un acteur clé du Fonds mondial et d’Unitaid, avec une contribution historique de 9,4 milliards d’euros.
• Mme Isabel Salvador, du BINUH, a salué les progrès remarquables réalisés malgré un contexte sécuritaire complexe et a appelé à un soutien accru pour les populations vulnérables, en particulier les femmes et les enfants.
En marge de cet événement, Dr. Gilles a également félicité le nouveau ministre de la Santé publique, Dr. Duckenson Lorthe Blema, pour sa récente nomination, et a annoncé la réouverture prochaine des hôpitaux.
Un grand pari dans ce contexte d’insécurité que le conseil présidentiel de transition et le gouvernement ne maitrisent nullement.
La rédaction