Depuis mars 2024, l’éditorialiste américaine Candace Owens se fait l’écho des enquêtes sur Brigitte Macron, notamment celles menées par Natacha Rey et Xavier Poussard. Ces enquêtes suggèrent que Brigitte Macron serait née de sexe masculin sous le nom de Jean-Michel Trogneux avant de transitionner vers l’âge de 30 ans. Cette allégation a rapidement enflammé les réseaux sociaux et les médias alternatifs, suscitant un débat intense sur l’identité de la Première Dame de France.
Le 15 janvier 2025, Candace Owens a révélé avoir reçu une « lettre de menace juridique » des avocats d’Emmanuel et Brigitte Macron, décrite comme une tentative d’intimidation visant à la faire taire avant la diffusion de vidéos qu’elle qualifie d’explosives. Cette lettre, datée du 3 décembre 2024, exigeait que son contenu reste confidentiel, une demande que Owens a ignorée en publiant des extraits, mettant en lumière des échanges musclés entre les deux parties.
Candace Owens a vivement réagi à ce qu’elle perçoit comme des arguments et des preuves faibles présentées par les avocats des Macron. Elle ironise sur les démentis de Brigitte, d’Emmanuel et de leur fille Tiphaine comme preuves de la non-transidentité de Brigitte, soulignant le manque de preuves tangibles. De plus, elle critique la tentative de prouver l’existence de Jean-Michel Trogneux par une vidéo YouTube de 8 ans, jugeant cela insuffisant pour réfuter les allégations.
Un point crucial de la controverse réside dans l’âge d’Emmanuel Macron lors de sa rencontre avec Brigitte. La lettre insiste sur le fait qu’il avait 15 ans, l’âge du consentement en France, mais Owens souligne que Brigitte était son professeur, ce qui pourrait constituer une infraction selon l’article 227-27 du Code pénal français. Owens interprète cette lettre d’intimidation comme une réaction de panique des Macron face à l’imminente publication d’une vidéo documentaire. Elle accuse le couple de stratégie du « pousse-à-l’erreur », c’est-à-dire attendre que les journalistes fassent des erreurs factuelles pour ensuite les poursuivre en justice sur ces points mineurs plutôt que sur le fond de l’affaire.
La journaliste annonce détenir un « trésor de preuves » recueillies lors d’une rencontre avec un journaliste français, incluant des informations sur les médecins ayant participé à la prétendue transition de genre de Brigitte et sur la maternité des enfants de Brigitte. De plus, elle déclare également avoir désormais des informations sur des personnes de l’entourage des Macron, impliquées dans des affaires de pédophilie ignorées par le monde anglophone. Elle cite notamment le scandale Olivier Duhamel et évoque les noms d’Élisabeth Guigou, Hubert Védrine, Daniel Cohn-Bendit et Jean-Marc Borello.
« Tout cela a pu être étouffé par le président français parce que c’est resté en français. » Mais elle est certaine que, publiés en anglais, ces « incidents sexuels » feront beaucoup de bruit.
Candace Owens a lancé un appel aux Français pour obtenir des photos ou des témoignages de Brigitte Macron jeune, dans le but de corroborer ou de réfuter les allégations de transidentité. Sur X, la complosphère française s’en donne à cœur joie, remettant en question l’impartialité et l’indépendance de la presse en France et accusant le président français de mensonge et de pédophilie. « #CandaceOwens s’interroge sur l’impartialité et l’indépendance de la presse en France », écrit un internaute. « La France est potentiellement dirigée par un menteur psychopathe et un pédophile ! L’ensemble de la presse française serait impliqué dans la tentative de dissimulation de cet énorme mensonge », balance un autre.
Tandis que Owens se prépare à publier ce 31 janvier ce qu’elle décrit comme des révélations explosives, le couple Macron semble se défendre farouchement contre ce qu’il considère comme de la désinformation et de la diffamation.
Ce vendredi, sur sa page officielle X, elle annonce la diffusion de son documentaire intitulé « Becoming Brigitte » sur YouTube. Elle précise aussi que sa série de vidéos explosives sera publiée en anglais et en français sur son site, afin de ne pas être censurée comme l’a été sa première vidéo de mars 2024.
Avec Charlie Hebdo