Le président de l’Institut Duartiano, Wilson Gómez Ramírez, a vivement critiqué une publication de Vatican News qui qualifie les expulsions de migrants haïtiens de « chasse à l’homme ». Selon lui, ces accusations ne reflètent pas la réalité et constituent une campagne d’extorsion contre la République dominicaine, qui, selon lui, est le pays ayant le plus contribué à l’aide envers Haïti.
Le gouvernement dominicain estime que ses politiques migratoires sont un droit souverain, comme toute nation régulant l’entrée d’étrangers sur son territoire. Des figures politiques, dont l’ex-ministre de la Défense José Miguel Soto Jiménez, dénoncent une campagne internationale de désinformation visant à affaiblir la position dominicaine.
Un symposium organisé sur la situation haïtienne et son impact sur la République dominicaine a mis en lumière les tensions diplomatiques croissantes et les préoccupations liées à l’instabilité en Haïti.
A Porto Rico, les Dominicains sont pourchassés depuis l’arrivée de Donald Trump à la présidence américaine dénoncent les organisations de droit de l’homme dans ce pays sous tutelle des Etats-Unis. Des dominicains dénoncent l’inaction du Président Abinader dans les discriminations qu’ils subissent sur l’île en face de Saint-Domingue.
La boucle est donc bouclée : tandis que les autorités dominicaines expulsent en masse les Haïtiens, les Dominicains eux-mêmes subissent une logique identique de l’autre côté des eaux caribéennes. Un véritable jeu de frontières et de statuts dans le contexte migratoire.
Avec Listin Diario