Alors que le Brésil a décidé de réinstaurer les obligations de visa pour les citoyens américains, les voyageurs des États-Unis deviennent les victimes collatérales d’une politique de réciprocité stricte dictée par des raisons politiques et économiques.
À l’inverse, l’Argentine de Javier Milei est en passe de rejoindre à nouveau le programme d’exemption de visa américain. Cette réintégration, bien que prévue pour dans deux à trois ans, marque un tournant stratégique dans les relations entre Buenos Aires et Washington.
La secrétaire américaine à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, en déplacement officiel à Buenos Aires, a signé un protocole d’intention avec les ministres argentins Werthein et Bullrich. Selon elle, « sous la direction du président Milei, l’Argentine devient un ami encore plus fort des États-Unis, plus engagé que jamais pour la sécurité des frontières. »
L’Argentine enregistre désormais le taux de dépassement de visa le plus bas d’Amérique latine et une hausse de 25 % de visiteurs argentins aux États-Unis sur les quatre premiers mois de l’année – la plus forte progression mondiale.
« Cette forme de leadership diplomatique, encouragée par le président Trump, va renforcer la sécurité de nos deux nations », a conclu Noem dans un message relayé sur X.
Pendant que l’Argentine capitalise sur la confiance américaine, le Brésil choisit la confrontation, pénalisant au passage les touristes et entrepreneurs américains.
La rédaction