En Colombie, cent personnes ont été tuées et 20 000 déplacées en six jours, alors que plusieurs guérillas s’affrontent pour le contrôle des plantations de coca et du trafic de drogue. La situation s’est enflammée près de la frontière vénézuélienne, entraînant l’état d’urgence et la mobilisation de 5 000 soldats.
L’ONU s’inquiète des violences en Colombie, surtout après les efforts de paix amorcés en 2016. Le secrétaire général a demandé l’arrêt des violences contre la population civile, et son représentant, Carlos Ruiz Massieu, a conseillé à Bogota de saisir cette crise comme une opportunité pour renforcer le dialogue et les stratégies de sécurité.
Mandats d’arrêt réactivés contre les chefs de la guérilla ELN
Les affrontements entre groupes armés pour contrôler les territoires et les routes du trafic de drogue ont fait plus de 100 morts, dont 80 dans la zone montagneuse du Catatumbo, frontalière du Venezuela. L’ELN a lancé une attaque sanglante contre des dissidents des FARC et des civils.
Le gouvernement colombien a décidé de réactiver les mandats d’arrêt contre les chefs de l’ELN, signe de changement d’ère. La directrice de Human Rights Watch pour les Amériques a critiqué l’absence de politiques de sécurité efficaces, permettant aux groupes armés d’étendre leur contrôle brutal.
Plus de la moitié des Colombiens sont opposés aux pourparlers de paix avec l’ELN.