Une escalade des litiges commerciaux. À moins d’un mois de sa prise de fonction officielle, Donald Trump continue de menacer ses partenaires commerciaux. Sans mentionner les longues négociations politiques qui ont évité in extremis samedi une paralysie du gouvernement fédéral américain, le président élu a également répété ses priorités en matière de politique étrangère.
« Je vais mettre fin à la guerre en Ukraine, je vais arrêter le chaos au Moyen-Orient et je vais empêcher, je le promets, la Troisième Guerre mondiale », a déclaré Donald Trump, sans être plus explicite.
Ses menaces s’étendent encore plus loin. Cette fois, ce samedi, il s’en est pris au Panama dans un message publié sur les réseaux sociaux, plus précisément à son stratégique canal, qui relie l’Atlantique au Pacifique, et dont les États-Unis sont le principal client. Il accuse le gouvernement panaméen, qui le contrôle entièrement depuis 1999, de ne pas traiter impartialement les navires américains ; « Si cela ne change pas, a tonné l’ancien magnat de l’immobilier, nous demanderons à ce que le canal de Panama soit tout de suite rendu aux États-Unis ».
Le président du Panama, José Raúl Mulino, a récusé dimanche cette menace. « Le canal n’est contrôlé, directement ou indirectement, ni par la Chine, ni par la Communauté européenne, ni par les États-Unis ni toute autre puissance. En tant que Panaméen, je rejette fermement toute expression qui déforme cette réalité », a déclaré José Raúl Mulino, dans une vidéo sur son compte X, sans évoquer spécifiquement Donald Trump.
Avec RFI