Au cours des deux derniers mois (Mars et avril 2025) au moins 40 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées ou portées disparues, selon le secrétaire exécutif de la Plateforme des Organisations Haïtiennes de Droits Humains (POHDH).
Alermy Piervilus fait aussi état de plusieurs maisons incendiées et de nombreux citoyens, au moins 20 000, ont été contraints de fuir pour échapper à la fureur des bandits appartenant au gang dénommé « Gran Grif ».
Cette organisation a récemment été qualifiée de « terroriste » par l’administration du président américain, Donald Trump, de même que la coalition « Viv Ansanm », très active dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
De plus, les bandits réclament des paysans de fortes sommes pour les laisser travailler leurs parcelles de terre.
Il faut dire que la situation n’a guère évolué à Petite-Rivière de l’Artibonite. Les bandits continuent d’occuper plusieurs localités dans cette région.
En dépit des moyens dont disposent les forces de l’ordre, aucune avancée significative n’a été constatée, déplore Bertide Horace, porte-parole de la commission de dialogue et de réconciliation pour sauver l’Artibonite.
La Rédaction