La ville de Limbé est en deuil. Le mardi 21 mai, le corps sans vie de Rolandine Saint-Hilaire, une adolescente de 17 ans portée disparue depuis le dimanche 18 mai, a été retrouvé dans un champ, partiellement calciné et dissimulé sous des feuilles. Cette macabre découverte a semé la consternation au sein de la communauté.
Deux versions contradictoires circulent autour de ce drame. La première évoque un enlèvement suivi d’un assassinat rituel : Rolandine aurait été enlevée le 18 mai, et son cadavre, retrouvé deux jours plus tard, présenterait des signes de mutilation, notamment l’amputation de certains organes. Des rumeurs de trafic ou de rituel macabre alimentent cette hypothèse.
La seconde version, appuyée par des témoignages locaux, des photos et une note vocale d’une résidente, suggère un crime passionnel. Le petit ami de la victime, pris d’une violente crise de jalousie après l’avoir surprise en compagnie d’un autre garçon, l’aurait tuée avant de brûler son corps pour tenter d’effacer les preuves. Le rival présumé aurait été blessé à l’arme blanche a dû se rendre rapidement à l’hôpital pour soigner ses blessures. Le principal suspect (copain officiel) selon plusieurs sources locales, serait en fuite et activement recherché par la population ainsi que par les proches de la défunte.
Un confrère de la région soutient que la thèse du crime passionnel est la plus plausible. Selon ses informations, le petit ami de Rolandine, bien connu de la victime et de son entourage, serait à l’origine du drame. Par ailleurs, les images et vidéos que Le Quotidien 509 a pu consulter confirment que le corps de l’adolescente était intact : aucune trace de mutilation ou d’amputation n’a été constatée, contredisant ainsi les rumeurs de prélèvement d’organes. Le cadavre, bien que calciné, était complet et ne portait pas de marques correspondant à une dissection ou un acte rituel.
La justice et les forces de l’ordre sont désormais interpellées. Elles doivent prendre leurs responsabilités pour faire toute la lumière sur cette affaire, dissiper les zones d’ombre et éviter toute confusion ou manipulation de l’opinion publique. L’audition des deux jeunes impliqués, dont l’un est actuellement en cavale, s’annonce décisive.
Qu’il s’agisse d’un acte de jalousie ou d’un crime prémédité, cet homicide demeure un acte crapuleux d’une extrême gravité. Laisser planer le doute serait non seulement une injustice pour Rolandine, mais aussi un affront à toute une communauté en quête de vérité et de justice.
La Rédaction