Pour le 218e anniversaire de l’assassinat de Dessalines ce jeudi 17 octobre, plusieurs manifestations sont annoncées, notamment pour réclamer le départ de l’équipe de transition. Dans une note, le ministère de la Justice rappelle que, suite à la prolongation de l’état d’urgence sécuritaire, les manifestations de rue sont strictement interdites.
L’État d’urgence a été prolongé pour un mois, soit du 3 octobre au 3 novembre. Durant cette période, les manifestations sur la voie publique sont interdites et les permis de port d’armes révoqués. Seuls les agents en service ont le droit de porter des armes, souligne la note du MJSP.
Des consignes sont données aux forces de l’ordre pour faire respecter ces dispositions et les parquets des 18 juridictions sont appelés à se mobiliser, soutient le ministère.
Cependant, les organisations dont le Mouvement Populaire Olé de la Jeunesse (MPOJ), Bloc Progressiste de l’Opposition (BPO) et la Brigade des Étudiants pour le Sauvetage d’Haïti (BESH) annoncent une journée de mobilisation et des manifestations contre l’équipe de transition.
Leurs responsables réclament la nomination d’un juge à la Cour de Cassation comme chef de l’exécutif en remplacement du Conseil présidentiel de transition.
Il y a également la structure dénommée «opposition plurielle » dirigée par l’ancien directeur de l’Agence Nationale des Aires Protégés Jeantel Joseph, qui annonce une journée de mobilisation pour ce jeudi 17 octobre.
L’ancien haut fonctionnaire de l’Etat estime que ni les conseillers-présidents, ni le premier ministre Garry Conille ne se montrent en mesure de résoudre la crise sécuritaire à laquelle le pays est confronté.
Des manifestations auront lieu non seulement à Port-au-Prince, mais également dans plusieurs villes de provinces dont Saint-Marc, Petit-Goâve, Les Cayes, Léogâne et Ouanaminthe, dit-il, mettant en garde les forces de l’ordre contre toute tentative de réprimer les manifestants.
La Rédaction