La mise en pause des financements américains pour la lutte contre le VIH, notamment via le plan Pepfar, menace des centaines de programmes dans 55 pays, mettant potentiellement en péril les vies de millions de personnes. Ce programme, qui a sauvé plus de 25 millions de vies en 20 ans, soutient non seulement les traitements antirétroviraux, mais également le personnel médical et les campagnes de dépistage et de prévention dans une trentaine de pays tels que le Malawi, le Zimbabwe, le Mozambique, l’Ouganda et Haïti.
Les pays concernés sont plongés dans l’incertitude, avec des millions de personnes risquant de perdre l’accès aux soins vitaux. L’arrêt de Pepfar serait une catastrophe pour les populations les plus exposées au VIH.
Des responsables africains, comme ceux du centre de prévention des maladies Africa CDC, suggèrent de se tourner vers d’autres partenaires internationaux ou de solliciter les gouvernements africains pour garantir la continuité de ces programmes de santé essentiels.
La Rédaction