Après avoir promis de punir l’auteur (ou les auteurs) du viol d’une mineure de nationalité haïtienne, à Bávaro, dans la province de La Altagracia, les autorités dominicaines peinent à le (ou les identifier).
Selon Venancio Alcántara, le directeur général des migrations, a souligné ce lundi que la personne responsable du viol d’une mineure haïtienne n’a pas été identifié. Les autorités avaient pourtant promis de punir le coupable.
Alcántara affirme qu’il est en communication constante avec le procureur de Higüey qui fait état de l’avancement de l’enquête. « Nous respectons les droits de l’homme et nous ne maltraitons personne, mais nous devons continuer à agir », a-t-il dit.
Il faut dire que les haïtiens dénoncent régulièrement les cas de violation de droits humains, et même des violences sexuelles, dont ils font l’objet pendant le processus de déportation par des agents dominicains de l’immigration.
Il faut dire que, dans une note, la semaine dernière, le ministère haïtien des affaires étrangères avait dénoncé le viol de la mineure par un agent dominicain de la migration.
L’incident a eu lieu le 5 avril vers 5 heures du matin à la résidence des parents de la victime, âgée de 14 ans, près de la Gallera à Verón.
La chancellerie haïtienne affirme avoir passé des instructions à la représentation diplomatique haïtienne pour assister la victime et ses parents avec lesquels le Consulat d’Haïti à Higüey, a déjà noué des contacts.
Le gouvernement dominicain affirme que l’auteur du crime sera puni. Cependant, s’il n’est même pas identifié, comment va-t-on le punir ?
La Rédaction