Le jeudi 8 janvier 2025, l’organisation Save the Children avait tiré la sonnette d’alarme face à ses inquiétudes grandissantes concernant le futur des enfants haïtiens, s’avérant précaire et en état de crise. Le 20 Novembre 2025, la journée de l’enfance a été célébrée dans le chaos et dans l’oubli.
Depuis le séisme du 12 janvier 2010, les instabilités économiques, sociales et politiques du pays ont plongé ces dernières générations dans un chaos total où tout accès fondamental est devenu une convoitise et un privilège. L’accroissement de la violence des gangs aggrave la situation et met en péril l’avenir de nombreuses générations. Depuis, les enfants haïtiens ont dû faire face à des déplacements répétés, des crises continues et des interruptions de leur éducation.
Chantal Sylvie Imbeault, directrice nationale de Save the Children en Haïti, a souligné combien des groupes armés ont transformé Port-au-Prince « en une prison à ciel ouvert » pour les enfants. « Aucun endroit de la ville n’est sûr. Ils (les enfants) ne peuvent pas aller à l’école, jouer dehors ou quitter leur quartier en toute sécurité. L’avenir de ces enfants leur échappe », déclare-t-elle.
Save the Children, présente en Haïti depuis 1978, appelle à un accès sans entrave pour les travailleurs humanitaires et les fournitures vitales, ainsi qu’à une augmentation urgente du financement humanitaire pour aider les enfants à retrouver une vie stable et un accès à l’éducation.
La rédaction
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