Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) a tenu une session de travail avec les responsables de l’Office National de l’Aviation Civile (OFNAC) et de l’Autorité Aéroportuaire Nationale (AAN) afin d’évaluer les mesures nécessaires à la réouverture complète de l’aéroport international Toussaint Louverture. Toutefois, les nombreux obstacles sécuritaires et financiers laissent penser que cette réouverture n’est pas imminente.
Des obstacles majeurs ralentissent la reprise des vols commerciaux
Les discussions ont permis d’identifier plusieurs défis critiques :
✔ Sécurité : Respect des normes imposées par la Federal Aviation Administration (FAA), notamment la sécurisation du périmètre de 2 miles autour de l’aéroport.
✔ Coûts d’assurance prohibitifs : L’aéroport est classé en « zone de guerre », ce qui complique les négociations avec les assureurs et renchérit fortement les frais d’exploitation.
✔ Dossier Aruba Airlines : En attente des autorisations nécessaires, incluant l’assurance et l’approbation de la TSA.
✔ Travaux de la tour de contrôle : Bloqués en raison du manque de garanties sécuritaires pour les techniciens.
Un aéroport toujours en activité mais sous restrictions
Dans leur communiqué, les autorités rappellent que l’aéroport Toussaint Louverture n’est pas totalement fermé, bien qu’il fonctionne avec des restrictions. Depuis le 11 novembre 2024, il a continué d’accueillir :
✈ Vols cargo
✈ Vols militaires
✈ Vols charter
✈ Vols à destination de l’Amérique du Sud
Des perspectives encore incertaines
Le CPT a souligné l’importance d’une meilleure communication sur la situation de l’aéroport auprès de la population. Par ailleurs, les compagnies Spirit et JetBlue ont exprimé leur intérêt pour la reprise des vols vers Cap-Haïtien, après inspection de la TSA.
Cependant, face à l’ampleur des défis à relever, la réouverture complète de l’aéroport Toussaint Louverture demeure incertaine, et aucune date précise n’a été avancée par les autorités.
La rédaction