Une rencontre s’est tenue le lundi 30 décembre dernier entre des membres du Conseil électoral provisoire et le gouvernement du premier ministre Alix Didier Fils-Aimé. Lors de cette rencontre, le CEP a proposé un calendrier et un décret référendaire au chef du gouvernement.
Cette proposition officielle de calendrier et d’un projet de décret référendaire au gouvernement a été faite lors d’une réunion tenue à la résidence officielle du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé.
Ce sont en tout quatre documents clés relatifs à l’organisation du référendum constitutionnel que le CEP a proposés au gouvernement.
Il s’agit d’un projet de calendrier, d’un projet de décret, d’un budget prévisionnel et d’une approche logistique axée sur l’inscription préalable sur place.
Plusieurs membres du gouvernement ont pris part à la rencontre, dont Joseph André Gracien Jean, ministre délégué chargé des questions électorales.
Ces propositions marquent une étape décisive vers la tenue du référendum visant à adopter une nouvelle Constitution, soutient le CEP, précisant que les mêmes documents ont également été transmis au Conseil présidentiel de transition (CPT).
Le but est de stimuler un débat au sein des secteurs sociaux et politiques du pays.
La sécurité, la logistique et la transparence sont au cœur des discussions et, au-delà de la transmission des documents, la réunion a été l’occasion d’aborder des enjeux liés à la sécurité, à la participation citoyenne et au financement du processus. Le CEP se dit engagé à conduire les processus référendaire et électoral en toute indépendance, de manière impartiale et inclusive; et à rétablir la confiance dans les institutions électorales.
Le CEP devrait, dès ce mois de janvier 2025, évaluer ses bases opérationnelles, dont ses structures et infrastructures déconcentrées.
Il prévoit aussi de mobiliser des bureaux référendaires départementaux (BRD) et communaux (BRC), qui remplaceront les structures électorales classiques que sont les BED et BEC pendant la phase référendaire.
La rédaction