La destruction des commissariats de Mirebalais et de Saut-d’Eau a été vivement dénoncée par le Syndicat de la Police Nationale d’Haïti (SPNH-17), qui y voit une preuve supplémentaire de la dégradation accélérée de la sécurité dans le pays. Ces attaques ont été perpétrées sans résistance apparente, sous les yeux d’autorités impuissantes, selon le syndicat.
« Livrezon Mibalè montre klè CPT ak Gouvènman an pa kapab regle anyen », a commenté le SPNH-17 sur son compte X (anciennement Twitter), soulignant que près de deux mois après le sitting du 24 février 2025, aucune mesure sérieuse n’a été prise pour renforcer la PNH, déjà débordée. Le syndicat accuse les autorités de manquer de volonté, et rejette les justifications budgétaires avancées par le gouvernement : « Te toujou gen bidjè, se volonte ki pa la ».
Le SPNH-17 appelle à une mobilisation populaire ainsi qu’à une réaction ferme des policiers conscients, face à l’insécurité qu’il qualifie de « programmée ». Il réclame également une implication directe des Forces armées d’Haïti (FAd’H), face à l’expansion des groupes armés dans le département du Centre et ailleurs.
« Otorite ki pa ka bay sekirite pa gen plas yo nan tèt peyi a », conclut le syndicat, tout en réaffirmant son soutien aux forces de sécurité nationales : « Viv Lapolis ak Lame ! »
La rédaction