À Montréal, dans une circonscription qui fait l’objet d’une élection partielle, la candidate libérale n’affiche même pas l’image de Justin Trudeau sur ses pancartes électorales.
Manifestement, les Canadiens ne croient plus en l’avenir ensoleillé promis par le Premier ministre lors de son arrivée au pouvoir en 2015. Il accuse un retard de 20 points dans les intentions de vote face à son adversaire conservateur.
Un vent de panique
Un vent de panique souffle actuellement sur le Parti libéral. Les départs se multiplient parmi le personnel politique et une quinzaine de députés ne se représenteront pas.
Depuis quelques semaines, plusieurs élus demandent ouvertement le départ de leur chef face à la catastrophe anticipée. Sauf
que le Premier ministre Justin Trudeau s’accroche au pouvoir, et que le temps manque pour trouver un nouveau dirigeant.
Minoritaire depuis qu’un parti d’opposition lui a retiré son appui, son gouvernement pourrait avoir à déclencher des élections dans les prochains mois.
Avec RFI