Le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) a lancé, le 13 mai, un projet visant à renforcer la cohésion sociale et à prévenir le recrutement des enfants par les gangs. Cette initiative, soutenue par l’OIM Haïti, l’UNDPPA et l’ambassade de France, s’appuie sur la formation de médiatrices communautaires dirigées par des femmes.
La Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU, Isabel Salvador, a souligné l’importance de doter les femmes de compétences en analyse de conflit, négociation, médiation et pédagogie de la paix. « En investissant dans leur talent, nous renforçons leur capacité à prévenir la violence avant qu’elle n’éclate », a-t-elle déclaré.
Ce projet ambitionne de créer des espaces de dialogue et de résilience, contribuant ainsi à une paix durable en Haïti.D’après les estimations de Amnesty International, plus d’un million d’enfants vivent dans des zones contrôlées par des gangs armés ou soumises à leur influence en Haïti.
« Les gangs ont provoqué une détresse généralisée en Haïti. Ils menacent, frappent, violent et tuent des enfants. Ils se sont rendus responsables de nombreuses atteintes aux droits humains des enfants, notamment à leurs droits à la vie et à l’éducation et à leur droit de circuler librement », avait déclaré la secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard dans le rapport de février 2025.
La rédaction