Son pseudonyme de « pigeon voyageur » lui va comme un gang ces derniers jours. En effet, le premier ministre Ariel Henry, qui a beaucoup voyagé depuis son accession au pouvoir en juillet 2021, ère de pays en pays ces derniers jours sans vraiment trouver un point de chute.
Après avoir beaucoup voyagé depuis sa prise de fonction, Ariel Henry est devenu, depuis plusieurs jours, un coli encombrant et dont personne ne veut.
En effet, depuis qu’il a quitté Nairobi (Kenya) le week-end dernier, après avoir participé au 46e sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Caraïbe à Guyana, Ariel Henry n’a pas réussi à trouver un endroit où poser la tête.
Son avion n’ayant pas été autorisé à atterrir en République dominicaine, il s’est rendu à Porto Rico, puis aux Etats Unis d’Amérique.
On informe qu’il serait pressé par Washington de démissionner. On parle aussi d’un voyage en Jamaïque d’où il pourrait le faire.
Ariel Henry qui semble avoir été lâché par ses alliés, est acculé de toute part.
D’un côté l’opposition qui réclame son départ. Elle lui demande de respecter ses engagements de quitter la primature le 7 février 2024.
De l’autre, la coalition des gangs armés (Vivre Ensemble) qui promet de mettre le pays à feu et à sang si Henry reste au pouvoir.
« Nous allons droit vers un génocide si Ariel Henry ne démissionne pas », a lancé mardi le chef de file de ce groupe, l’ancien policier Jimmy Chérisier, dit Barbecue, devenu gangster.
Les citoyens ne semblent avoir aucune sympathie pour celui qui n’avait pipé mot lorsqu’ils étaient chassés de leurs quartiers par les gangs armés. Et ce sont ces derniers qui, aujourd’hui, veulent maintenir Henry en dehors du pays et personne n’ose lever le petit doigt.
La Rédaction