La proposition du nouveau secrétaire général de l’Organisation des États Américains (OEA), Albert Ramdin, de dialoguer avec les gangs terroristes haïtiens dans la perspective d’une solution à la crise sécuritaire a du mal à passer dans l’opinion publique. Le New England Human Rights Organization (NEHRO) juge cette proposition indécente et dénonce « un rejet des droits humains ».
Dans une correspondance adressée à M. Ramdin, les dirigeants du NEHRO, dont le président Josué Renaud, soulignent que cette proposition du patron apparaît comme l’aveu suprême d’impuissance, de capitulation et de culpabilité.
L’implication des organisations internationales, dont l’ONU, l’OEA et la CARICOM, a été « le choix des dirigeants haïtiens sans vergogne, avides de pouvoirs économiques, politiques, sociaux, sans légitimité aucune ».
Aucun pays de la communauté internationale n’a jamais admis vouloir négocier avec des terroristes. Alors pourquoi, dans le cas d’Haïti, veut-on qu’il y ait des négociations avec des organisations récemment qualifiées de « terroristes » ? s’interrogent Josué Renaud et consorts.
Il rappelle que les criminels du groupe « Viv Ansanm » sont des hors-la-loi qui tuent jusqu’à de nouveaux-nés arrachés du sein de leur mère, qui violent et tuent de manière indiscriminée femmes, enfants, jeunes, adolescents, vieillards ; des terroristes qui violent, volent, pillent, incendient et détruisent.
Pour lui, oser proposer cela à un peuple digne et fier comme celui d’Haïti montre l’absence de courage, de dignité, de sens de l’honneur, de probité et de courage à l’égard d’une nation qui ne demande que de l’aide pour traiter ces terroristes, ces criminels dont les vilénies ne se comptent plus.
Il affirme que le peuple haïtien a besoin d’un soutien robuste, surtout en armes, technologies et matériels adaptés, pour venir à bout de ces énergumènes. Il a besoin de respect, de soutien, d’aide pour réparer et traiter le chaos construit de l’extérieur, traiter et réparer l’exploitation qu’une frange de la communauté internationale, alliée aux valets locaux, a laissée en héritage pour Haïti.
La Rédaction