Le gouvernement Fils-Aimé a signé ce samedi, un protocole d’accord avec l’organisation dénommée Rasanbleman Madan Sara Dayiti (RAMSA). En effet, Une rencontre s’était tenue le mardi 18 décembre entre le premier ministre Alix Didier Fils-Aimé et une délégation de l’organisation dénommée Rasanbleman Madan Sara DAyiti (RAMSA). Le chef du gouvernement avait promis lors son soutien aux commerçants décapitalisés.
Ce 28 décembre, C’est le ministre du commerce James Monazard, sous le haut patronage de la Primature, et la coordonnatrice de la RAMSA, Jocelyne Jean-Louis, qui ont paraphé le document lors d’une cérémonie déroulée au local de la RAMSA à Delmas 83.
Il s’agit d’une initiative qui participe des efforts consentis par le gouvernement dans le but de soutenir les acteurs les plus vulnérables de l’économie nationale, dans un contexte marqué par de nombreux défis socio-économiques, selon le communiqué de la Primature.
Cette cérémonie a permis de riches échanges entre les parties prenantes. Les représentantes des Madan Sara ont partagé des témoignages empreints de courage, exposant les réalités et les défis de leur quotidien.
Ce sont des recommandations que le ministre du commerce a promis de relayer au premier ministre Alix Didier Fils-Aimé en vue de répondre de manière concrète à leurs préoccupations. Il a souligné l’importance des Madan Sara, des commerçants, dans l’économie.
Il a annoncé qu’une subvention initiale de huit millions de gourdes sera allouée au profit de RAMSA et que, dès janvier 2025, une campagne de formalisation sera lancée.
Cette initiative, dit-il, vise à octroyer aux Madan Sara une reconnaissance officielle qui leur ouvrira l’accès au crédit et à d’autres opportunités économiques. Il a rappelé l’engagement du gouvernement à garantir la libre circulation des biens et des personnes, condition essentielle au redressement économique.
Pour sa part, la coordonnatrice de l’organisation Jocelyne Jean Louis, a salué ce qu’elle a appelé « une démarche historique » qui constitue, dit-elle, la preuve de l’engagement de l’État en faveur des Madan Sara.
La Rédaction