Des milliers d’Américains ont défilé ce 1er mai à Washington, New York, Los Angeles et Houston pour dénoncer la politique de Donald Trump. Les manifestants, souvent regroupés autour de syndicats et d’organisations de gauche, réclament davantage de protection pour les travailleurs, les migrants et la démocratie, qu’ils estiment menacée.
À Washington, des pancartes brandies devant la Maison-Blanche dénonçaient la mainmise des ultrariches sur le pays. Shane Riddle, syndicaliste, redoute une « dérive autoritaire » si les citoyens ne réagissent pas. À Houston, Bernard Sampson fustige des expulsions jugées « brutales et injustes », selon La Presse.ca
Symbole fort, lors du meeting de Trump dans le Michigan le 29 avril, des drapeaux américains renversés ont été brandis : un signe de détresse démocratique de plus en plus répandu dans les mobilisations anti-Trump.
À Philadelphie, le sénateur Bernie Sanders a mis en garde contre l’oligarchie :
« Elon Musk détient plus de richesse que 52 % des foyers américains. »
Malgré des chiffres modestes, ce 1er mai marque un regain de contestation sociale aux États-Unis.