Entre 30 et 50 % des membres des gangs en Haïti sont des enfants de moins de 18 ans, selon des données communiquées par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).
En conférence de presse ce jeudi, le représentant de l’UNICEF pour la région Amérique latine et Caraïbes, Roberto Benes, en visite en Haïti, a évoqué l’existence d’un protocole sur la protection des enfants enrôlés dans les groupes armés.
« Ils doivent être considérés comme des victimes », a affirmé le responsable onusien.
Pour sa part, la représentante de l’UNICEF en Haïti, Geetanjali Narayan, a souligné que l’année dernière, l’organisation avait réussi à réinsérer pas moins de 278 enfants ayant appartenu à des gangs armés.
La violence des gangs a par ailleurs provoqué le déplacement de plus de 680 000 enfants, tandis que près de 1 600 établissements scolaires ont été attaqués, détruits, dysfonctionnels ou transformés en abris pour déplacés internes.
Une situation que l’organisation juge extrêmement préoccupante, appelant à une intervention humanitaire urgente en faveur des enfants.
Dodeley Orélus

