Du 26 au 28 juin, des membres du personnel du Sénat américain ont visité Haïti, accompagnés de l’ambassadeur Dennis B. Hankins Wooster. Ils ont rencontré le gouvernement de transition, la Police nationale (PNH), des partenaires internationaux et les responsables de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS).
L’ambassade des États-Unis a publié trois photos officielles avec le Premier ministre Didier Fils-Aimé et uniquement une avec des membres du Conseil présidentiel de transition (CPT) : Fritz A. Jean, Frinel Joseph, Edgar Leblanc Fils et Gérald Gilles. Il y a t’il ici une communication politique à saisir ?
Cependant, l’absence prolongée de Laurent Saint-Cyr, en déplacement à Londres soi-disant au Sommet Chatham house , suscite des interrogations. Saint-Cyr doit remplacé Jean en Août prochain selon le tour de table. D’autres conseillers du CPT étaient également absents, un message diplomatique important à saisir selon des analystes.
Des diplomates sur place affirment que les États-Unis souhaitent éviter que la mission kényane ne devienne un « symbole d’impuissance internationale » d’autant que les Américains et les équatoriens ont été les portes plumes de la résolution Kenyane.
Parallèlement, un rapport du président kényan William Ruto indique que la MMAS reste sous-équipée (moins de 30 % des moyens prévus), et que seuls 991 soldats sont effectivement déployés, en majorité kényans, avec un appui modeste d’autres pays comme le Guatemala, la Jamaïque ou les Bahamas.
« Les États-Unis mobilisent un soutien mondial pour aider les Haïtiens à combattre les gangs terroristes », lit-on dans le communiqué.
Paradoxalement, sous prétexte que la situation environmentale d’Haïti s’est améliorée, l’administration Trump a décidé de mettre fin aux programmes TPS et Parole et invitent les migrants à se déporter Volontairement.
La rédaction
