Tom Homan, responsable de la politique d’expulsions massives d’immigrés en situation irrégulière sous l’administration Trump, a défendu la possibilité d’arrestations dans des écoles et des églises. Il a annulé une directive de l’administration précédente qui encadrait l’action des agents de l’ICE et de la police des frontières autour des zones dites « sensibles ». Homan a souligné la nécessité de moyens supplémentaires pour atteindre les quotas d’arrestations fixés par le président Trump, insistant sur le caractère dissuasif de la répression de l’immigration clandestine.
Les responsables d’institutions catholiques ont exprimé leur inquiétude face à cette politique, affirmant que transformer des lieux de soin et de réconfort en lieux de peur et d’incertitude ne rendrait pas les quartiers plus sûrs selon le média canadien La Presse.
Le vice-président J.D. Vance a critiqué la conférence des évêques catholiques pour ne pas avoir soutenu la politique d’immigration de l’administration Trump, soulignant que les agents de l’ICE doivent pouvoir agir en cas de menace pour la sécurité nationale ou publique, même dans les zones sensibles.