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Transition de rupture : l’ère de rien par Pierre-Raymond Dumas

La transition, faute d’élections régulières et de partis politiques solides, ne surprend plus personne, elle devient comme une règle de vie, c’est-à-dire une sorte de malédiction, l’expression mortifère du processus raté de création de l’Etat de droit. La transition de rupture, c’est simplement un levier pour une bande d’opposants sans base électorale. les pays amis d’Haïti appelés Core Group, en particulier les États-Unis, apportent une touche d’attentisme, de pessimisme, d’hypocrisie, de lassitude à ce pays en ruines. Texte de Pierre-Raymond Dumas - Cette transition qui n’en finit pas.

Lequotidien509 by Lequotidien509
décembre 7, 2024
in Analyse, Opinion
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Cette transition qui n’en finit pas

Transition de rupture : l’ère de rien

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Par Pierre-Raymond DUMAS

Voilà maintenant six ans que je tente de cerner le projet et les fondements transgressifs des promoteurs de la TRANSITION DE RUPTURE. Avec cette question lancinante : si elle est un mouvement de changement radical, où est-elle supposée nous mener ? La transition, faute d’élections régulières et de partis politiques solides, ne surprend plus personne, elle devient comme une règle de vie, c’est-à-dire une sorte de malédiction, l’expression mortifère du processus raté de création de l’Etat de droit.

Après l’échec lamentable du gouvernement d’Ariel Henry, soutenu en grande partie par les partis opposés au président Jovenel Moïse et les adeptes du pays lock, nous nous sommes rendus compte que cette transition de rupture tant préconisée par l’Accord du 30 août 2021 appelé Accord de Montana, Fanmi Lavalas et le SDP – excusez du peu -, pour ne citer que trois regroupements hauts en couleurs, était, en réalité, une affligeante preuve de la vacuité de notre classe politique et économique.

Un slogan mensonger, de plus, comme le Nouveau Contrat Social prôné par les GNBistes ou, dans les années 1990, le mouvement lavalassien. Le constat est unanime : le rejet massif de nos élites, mêlé aux sentiments de déclin, d’appauvrissement du pays et à la gangstérisation, nourrit la sinistrose ambiante. Qu’importe, les combinaisons ou transactions para-constitutionnelles l’emportant continuellement sur les principes et les convictions.

On a donc la réponse à la question ; la transition de rupture n’est rien. Ce n’est rien de rassurant, de sérieux et de positif. Ce n’était ni une doctrine en construction, ni un projet de société, ni le mode d’emploi d’une gouvernance apaisée et inclusive, ni une tentative de redéfinir un nouveau courant idéologique afin d’offrir et d’appliquer un choix démocratique de substitution aux expériences gouvernementales précédentes (lavalas, prévaliennes, PHTKistes).

Quand le mensonge ou la démagogie, sur fond de criminalité généralisée, est mis en relief, alors l’horizon s’obscurcit. Place, donc, aux chevaliers de l’apocalypse et aux protagonistes du chaos ! Mais aussi aux ingérences étrangères, aux fausses solutions, aux manœuvres dilatoires et autres calamités ! Ce n’était ni une nouvelle « chance qui passe », ni la réforme sociétale tant attendue, ni un plan national de développement, ni la fin de cette interminable transition, ni un idéal partagé, ni un consensus national.

La transition de rupture, c’est simplement un levier pour une bande d’opposants sans base électorale. En faisant référence à la formation d’un gouvernement de consensus ou de salut public, tout au long de la période tourmentée du pays lock, ils ne parlaient au fond que de leurs appétits de pouvoir et d’argent public. Du reste, une fois arrivés au pouvoir avec Ariel Henry, aucun d’entre eux ne s’est intéressé à ce que peuvent penser les masses populaires, les paysans, les travailleurs, les habitants des bidonvilles.

C’est donc un théâtre d’ombres, ce sont les mêmes femmes et hommes, dirigeants hier et opposants demain, avec leurs passions et leurs intérêts, toujours les mêmes. On sait que ces dirigeants transitoires, hauts en couleur, viennent du « secteur populaire et démocratique », d’autres plutôt de la gauche made in Fusion des sociaux-démocrates, du centre et de la droite. Les clivages idéologiques, entre Fanmi Lavalas et PHTK ou Vérité, sont d’autant plus brouillés à la faveur de cette transition dictée par des intérêts immédiats et non par des valeurs ou des convictions.

Mais c’est une crise de légitimité démocratique et constitutionnelle qui perdure ; certainement la plus longue de l’après-Duvalier. Inédite et dévastatrice. L’insécurité se déroule dans le cadre de l’effondrement d’un État où l’ordre a presque disparu. Inédite et délirante aussi, la formule expérimentale du Conseil présidentiel de transition concoctée par la CARICOM et les États-Unis. Bien que atypique et improbable, cette présidence tournante à sept têtes (mélange détonant de tous les courants et regroupements politiques les plus bruyants ou représentatifs et les plus toxiques du pays) règne, depuis le 25 mars 2024, en maître et seigneur sur ce chaos, accompagné d’un Premier ministre onusien installé le 3 juin 2024, Garry Conille, qui sera remplacé en un temps record le 11 novembre 2024 par l’homme d’affaires Alix Didier Fils-Aimé.

Autour du Conseil présidentiel de transition et du nouveau gouvernement gravitent des conflits explosifs, des problèmes déroutants, des luttes de pouvoir et des intérêts irréconciliables. Objectif primordial : arriver à organiser des élections générales devant déboucher à l’installation d’un président le 7 février 2026 après la réalisation du référendum constitutionnel. Deux défis colossaux, deux chantiers immenses sur fond d’insécurité grandissante. Rien n’est joué. Au contraire, le pire est encore possible. Les mêmes « criseurs », équivalent aux mêmes catastrophes. Le danger est omniprésent avec les bandes armées. Les crises – pas seulement sécuritaire, humanitaire et politique -, souvent entretenues, sont un épouvantable entrelacs de cruauté, d’obscurantisme et de corruption. Chaque crise, chaque chantier, chaque défi national est une bombe à fragmentation.

Cependant, au-delà du cynisme et du discrédit des acteurs locaux irresponsables qui reflètent des aspects très pitoyables de l’opportunisme et de l’aveuglément, les pays amis d’Haïti appelés Core Group, en particulier les États-Unis, apportent une touche d’attentisme, de pessimisme, d’hypocrisie, de lassitude à ce pays en ruines. La bêtise, le désespoir et le défaitisme se mêlent dans un processus macabre de décantation et d’auto-élimination. Et après ? A l’évidence, on a l’impression que l’histoire se répète puisque les acteurs sont les mêmes ou presque depuis plus de trois décennies. D’où la perplexité qui est la nôtre, car nous avons la certitude que rien n’a changé et que, finalement, tout est toujours pareil. On prend les mêmes, et on recommence ! C’est la transition circulaire. C’est le passé qui ne passe pas !

La transition post-Ariel Henry est en face de problèmes et d’urgences (l’insécurité, la dislocation de l’Administration publique, l’insalubrité, la corruption, la crise alimentaire, les déplacés, entre autres) incontournables auxquels nos (nouveaux) dirigeants recyclés, réputés pour leurs parcours professionnels et politiques liés à la banqueroute nationale, doivent apporter des solutions concrètes et efficaces s’ils ne veulent pas être « diabolisés », c’est-à-dire contestés et honnis, avant d’être remplacés – rejetés – comme tant d’autres prédécesseurs.

Balayés comme Dr. Ariel Henry, Dr. Garry Conille et consorts … Ceux qui ont créé et alimenté ce chaos depuis des décennies ne peuvent pas nous y sortir. C’est là l’imbroglio, parce qu’au milieu d’eux, selon toute évidence, il n’existe aucun Joaquim Balaguer Ricardo ou Nelson Mandela ! …

Montréal, 12 août 2024 / Pétion-Ville, 22 novembre 2024

Pierre-Raymond DUMAS

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Tags: conillecptfilsaimehaititransition

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