L’affaire défraie la chronique depuis plusieurs mois. L’ancienne mairesse de l’Arcahaie, Rosemila Petit-Frère, accusée de complot contre la sûreté de l’État et d’association de malfaiteurs, a été conduite à l’hôpital hier mardi, après avoir été victime d’un malaise en pleine audition.
Selon le chef du parquet, Me Jean Fritz Patterson Dorval, elle a été autorisée à se faire soigner en dehors de son lieu de détention. « Son passeport est toujours au parquet. Lorsqu’elle sera autorisée à quitter le pays, tout le monde, y compris la presse, le saura », a-t-il indiqué.
« Nous l’avons autorisée à se faire soigner en dehors de son lieu de détention, car nous avions reçu des documents prouvant l’aggravation de son état de santé », a-t-il ajouté.
Plus d’un dénonce des manœuvres de l’équipe de Petit-Frère visant à se soustraire à la justice, après qu’elle a été accusée d’être de connivence avec des gangs armés.
Dodeley Orélus

