Les dirigeants de la Plateforme politique Résistance Démocratique (RED) sont à couteaux tirés et lavent leurs linges sales sur la place publique. La participation éventuelle de cette structure à une rencontre ce samedi dernier avec le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé semble avoir provoqué l’éclatement de la plateforme.
Dans une note parvenue vendredi à notre rédaction et signée par l’ancien député Jonas Coffy, la Plateforme Résistance Démocratique a décliné l’invitation à participer à une rencontre ce samedi avec le premier ministre Alix Didier Fils-Aimé.
Elle souligne qu’elle n’avait pas participé au processus ayant abouti à la désignation du nouveau locataire de la Primature et précise que cette invitation viole l’accord du 3 avril.
La branche Lubérice a rapidement publié (à nouveau) la note publique du 12 novembre, dans laquelle, elle avait annoncé la radiation définitive de M. Coffy. Selon le communiqué du 11 septembre 2024, c’est Renald Lubérice qui est habilité à représenter la plateforme et à l’engager politiquement et juridiquement.
Une troisième note, signée cette fois-ci par Jonas Coffy et datée du 16 novembre, annonce l’exclusion définitive de Renald Lubérice et de madame Esther Antoine « en raison de leur complicité dans le scandale de corruption de la BNC.
La branche Coffy de la plateforme RED dénonce leur soutien aveugle à l’inculpé Smith Augustin, l’un des conseillers-présidents indexés dans ce scandale, malgré les preuves de malversation inscrites dans le rapport de l’ULCC.
Dorénavant, la plateforme est représentée par l’honorable Jonas Coffy, ancien député et ancien ministre du commerce, qui porte la voix de la résistance face à la corruption et à l’impunité », lit-on dans la note.
La Rédaction