Des agences telles que le Département National des Investigations (DNI), la Direction du Renseignement (J-2) du Ministère de la Défense et les unités d’enquête de la Police Nationale collaborent pour établir la relation possible entre la présence de bandits dans le pays et plusieurs crimes récents. Un cas particulier est l’enlèvement et le meurtre d’un commerçant et de son chauffeur à Azua, dont un Haïtien en fuite est accusé.
Selon les médias dominicains, au moins 16 membres de bandes haïtiennes ont été arrêtés au cours des deux dernières années en territoire dominicain ou en tentant de franchir la frontière, y compris plusieurs ce mois-ci.
Les agences de renseignement enquêtent plus en profondeur sur leur présence en sol dominicain.
Le manque de ressources et de soutien concret de l’International a empêché les autorités haïtiennes de faire face à la criminalité croissante, ce qui a augmenté la migration illégale vers la République Dominicaine, créant chez les autorités la crainte que des bandits et des condamnés ayant échappé aux prisons de Port-au-Prince cherchent refuge de ce côté de la frontière.
Pendant ce temps, le gouvernement dominicain, par le biais des Forces Armées et de la Direction Nationale du Renseignement (DNI), met en œuvre des mesures pour prévenir les activités des bandits haïtiens potentiels, y compris la création d’une unité anti-enlèvement à la frontière, en collaboration avec plusieurs nations, pour protéger les zones touristiques et résidentielles dans la bande frontalière.
De plus, la surveillance a été intensifiée et des opérations militaires spéciales ont été mises en place.
La semaine dernière, la République Dominicaine, par le biais de sa Direction Nationale du Renseignement, a participé de manière significative au sauvetage d’une famille américaine piégée dans une zone de la capitale haïtienne contrôlée par des bandes armées. L’évacuation a été réalisée en coordination avec l’équipe américaine de vétérans militaires de Project DYNAMO. Finalement, la famille a été transférée saine et sauve en territoire dominicain.
Le président Luis Abinader a ordonné le renforcement de la sécurité frontalière en utilisant des équipements tels que des véhicules blindés, des tout-terrain, des camions anti-émeutes, des avions, des hélicoptères, des communications par satellite et des drones pour garantir le contrôle de la frontière. En plus du déploiement d’environ 7 000 soldats de l’armée dominicaine, s’ajoutent les militaires du Corps Spécialisé de Sécurité Frontalière Terrestre (CESFRONT).
Dans ce contexte, le directeur général de la migration, le vice-amiral Lee Ballester, a récemment estimé que les marchés binationales devraient être situés dans des zones restreintes de la frontière terrestre, avec des contrôles d’accès plus stricts comme mesure de contrôle et de surveillance migratoire.
Jeudi, le ministre des Forces Armées, le lieutenant général Carlos Fernández Onofre, a ordonné le déploiement de 900 soldats de l’armée dominicaine pour renforcer la sécurité et la surveillance dans la zone de la 4e Brigade d’Infanterie à Dajabón.