Port-au-Prince, 2 décembre 2025. Selon Céant, la disparition de la jeune fille rappelle « l’urgence de protéger les enfants haïtiens, où qu’ils se trouvent ». Il estime que les cas de violences touchant des ressortissants haïtiens à l’étranger comme en Haïti illustrent « une réalité devenue intolérable ».
L’ancien chef du gouvernement critique également l’attitude des autorités haïtiennes, qu’il accuse d’« indifférence » face aux pertes de vies humaines enregistrées dans plusieurs régions du pays, notamment dans l’Artibonite. Il évoque une « rupture profonde entre la souffrance du peuple et ceux qui prétendent porter sa voix ».
Dans son message, Céant appelle à une mobilisation nationale autour de la sécurité, de la solidarité et de la protection des enfants. Il insiste sur la responsabilité des parents, des institutions et de l’ensemble des citoyens.
Par ailleurs, il affirme que les individus ayant « financé, armé ou soutenu les gangs » devront être tenus responsables devant la justice. Selon lui, la restauration de la paix en Haïti exige de mettre fin à l’emprise de groupes armés « qui cherchent à imposer la terreur ».
Me. Céant conclut en présentant ses sympathies aux familles affectées par la violence et en exhortant les Haïtiens à s’unir « pour bâtir un avenir où chaque vie compte ».
Ronald André
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