À 48 jours de la rentrée scolaire prévue le 25 août, plusieurs écoles publiques dominicaines constatent une baisse des inscriptions d’enfants haïtiens, conséquence directe des redadas migratoires qui inquiètent fortement les familles étrangères.
Dans le district municipal de Pantoja, les parents recherchent surtout des établissements à journée prolongée, devenus rares et saturés. Au Centre éducatif Mi Nueva Los Platanitos, malgré quelques places libres, les familles hésitent par peur des expulsions. « Quand je vois qu’ils n’ont pas de papiers, je suis obligée de refuser, car après on me les renvoie », explique une enseignante.
D’autres écoles comme Santa Fe y Alegría ou Gabriela Mistral affichent complet ou maintiennent de longues listes d’attente, tandis que certains parents repoussent la réinscription à la dernière minute.
Pour l’heure, aucune mesure du ministère de l’Éducation n’a été annoncée pour garantir l’accès à l’école aux élèves haïtiens menacés de rapatriement. L’inquiétude grandit à l’approche de la rentrée.
La rédaction


