Saint-Domingue, 20 octobre 2025 — La Direction nationale de contrôle des drogues (DNCD) a confirmé le dimanche 19 octobre que les 643 paquets saisis lors de l’opération Leopardo contenaient bien de la cocaïne, pour un poids total de 666,27 kilogrammes, selon les analyses réalisées par l’Institut national de sciences forensiques (INACIF).
Cette vaste opération antidrogue, menée samedi à San Rafael del Yuma, dans la province de La Altagracia, a permis l’arrestation de cinq personnes. Elle a mobilisé 194 agents de la DNCD et de la Marine dominicaine, 27 procureurs, ainsi que le soutien logistique de la DEA américaine.
Les autorités ont mené 17 perquisitions simultanées dans plusieurs villes, dont Saint-Domingue, Boca Chica, Barahona, Santiago, Higüey et Cap Cana, dans le cadre d’une enquête visant à démanteler un vaste réseau de narcotrafic international. Les suspects devraient être présentés à la justice dans les prochaines heures.
« Il s’agit d’une opération coordonnée et ciblée, destinée à neutraliser une organisation impliquée dans le transport de grandes quantités de cocaïne vers l’étranger », a indiqué un communiqué officiel de la DNCD.
Cette nouvelle saisie intervient un an après une grande opération d’incinération menée le 5 septembre 2024 par l’INACIF, au cours de laquelle plus d’une tonne de drogues diverses avait été détruite.
Le rapport officiel faisait état de 1 209,3 kilogrammes de substances illicites incinérées, dont :
1 177,23 kg de cocaïne (97,35 %),
30,90 kg de marijuana (2,56 %),
1,09 kg de crack (0,90 %),
et 67 grammes d’ecstasy (0,005 %).
Parmi ces drogues figurait déjà une importante cargaison de cocaïne saisie dans la province de La Altagracia, confirmant la persistance des routes de trafic dans l’est du pays.
La région de La Altagracia, frontalière de la mer des Caraïbes, demeure un point de passage majeur pour le trafic de stupéfiants en provenance d’Amérique du Sud.
Les autorités dominicaines, en coopération avec les États-Unis, renforcent depuis plusieurs mois leurs opérations navales et aériennes dans cette zone pour contrer les flux maritimes illégaux.
La rédaction

