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Qu’avons nous fait de Port-au-Prince, d’Haïti… : le mal du pays persiste

À travers un cri du cœur empreint de poésie et d'indignation, Marc Arthur Paul revisite "Le mal du pays" de Manno Charlemagne. Un hommage lyrique et lucide à une Haïti fracturée, où l'exil ne se mesure plus en kilomètres, mais en douleurs partagées. Entre mémoire, mélancolie et dénonciation, ce texte nous invite à regarder en face nos blessures collectives et à rêver, malgré tout, d’un renouveau.

Lequotidien509 by Lequotidien509
juin 1, 2025
in A la une, Culture, Histoire
Reading Time: 4 mins read
Qu’avons nous fait de Port-au-Prince, d’Haïti… : le mal du pays persiste
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Port-au-Prince, paradis des marrons jadis, enfer à ce jour, de territoires perdus en territoires vendus, le mal-être de tout un peuple, exilé et prisonnier dans l’enfer à ciel ouvert qu’est devenu ce monde trop petit pour l’accueillir, fait assez de bruit pour déchirer notre silence et nous réveiller de notre passivité. Les échos de notre ras-le-bol nous portent à réfléchir sur notre mal du pays. Ainsi, pour cette sortie de notre rubrique Lyrics, mêlons notre plume à la pensée de Manno Charlemagne, qui parle au nom de tous dans son chef-d’œuvre : « Le mal du pays. »

Les princes du port sont mis à nu et en déroute. La voile qui cachait notre mal-être est tombée et nous voilà bouche cousue : majorité au silence complice, autodestructeurs de notre propre avenir, fils aux tendances fratricides. Qu’importe si l’enfer a fini par élire domicile dans nos vallons, si les démons méconnus d’hier sont désormais devenus familiers jusqu’à conditionner nos vies au quotidien, par leurs parades et fanfaronnades, jusqu’à façonner une réalité informe et apparemment impossible à dompter, au mépris des valeurs d’antan…

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Les princes du port, dans leur lâcheté, ont fait de ces démons les maîtres du paradis des marrons. Cette réalité fait désormais partie intégrante de ce que nous sommes : de braves fourmis laborieuses, toujours prêtes à servir d’autres intérêts que les nôtres. Ou encore, des moutons de Panurge prêts à être exécutés à l’abattoir à ciel ouvert qu’est devenue ma ville.

Nous sommes en effet mis à nu et cette nudité a pour mérite de révéler la vérité : elle est le miroir reflétant nos actes manqués et surtout la férocité que peut faire montre les prédateurs humains, ou encore la prédation humaine. Les princes du port savent-ils ce qu’ils font ?

Manno était en avance sur son temps, en exprimant ce que tous nous portons aujourd’hui au tréfonds de nos âmes, ravagées de plus d’un mal. « Le mal du pays », une œuvre dans laquelle il a si bien exprimé les ressentis de millions d’âmes noires vivant une agonie indescriptible, étant paradoxalement fautifs et victimes, en est un exemple parfait…

Pourtant, nous tous Haïtiens qui espérons un changement au profit d’un apaisement, voire d’un développement réel, sommes exilés dans notre propre pays pour la plupart, et éparpillés aux quatre coins du monde pour d’autres. Nous vivons de résilience et de honte. Nous vivons d’espoir et de lutte. En effet, nous luttons contre nous-mêmes. Nous rejetons ce que nous sommes. Nous déplorons nos pertes tout en pratiquant incessamment une politique de têtes et de terres brûlées… Ce qui prouve que l’homme peut être son propre fléau.

En dépit de nos tendances suicidaires, « Lakay ap toujou rete lakay e pap janm gen tankou lakay. » Manno nous l’a démontré en chantant « Le mal du pays » :

** »Quand les princes du port gardent en main le sort
De milliers d’exilés malgré l’mal pays
Quand tu rêves la nuit, exilé de ton île
Entends-tu tous ces cris, ces rumeurs de ta ville?
Les musiques dans les cours, les jazzeries des commerces
Les enfants de Carrefour et les vagues de la mer?

Toi, tu traînes ta vie et ton mal du pays, ami
Le long de ces hivers tellement loin de la mer
Reviendras-tu là-bas chanter la liberté
Pour que meurent les rois qui l’avaient trafiquée
Pour que chantent à nouveau les espoirs de ton île?

Quand tu rêves à chez toi, n’entends-tu plus ces voix, ami
Qui criaient dans la nuit en fuyant les soldats?
Les rumeurs de bataille, les accords de mitraille?
Les violons de la peur qui font grincer le cœur?
Les cagoules dans la nuit accompagnées de cris
De familles séparées de leurs fils bien-aimés? »**

Si à force de discordes, nous en sommes arrivés à ce stade déplorable, où nous mourons des yeux, le diable au front, par devant nos quartiers, nos villes, notre pays en ruine, c’est par la force de l’union que notre Haïti, la nouvelle Israël, renaîtra de ses cendres, étant la lumière du monde. Ce joyau, tombé des mains de Dieu dans la mer des Antilles, qui a été la première pierre du renouveau mondial, pour citer un aîné qui croit profondément qu’après la pluie viendra le beau temps. « Demain, la gloire d’Haïti, les cœurs joyeux, l’âme fervente, toujours en avant nous irons, la tête altière et haut le front, car nous te voulons chère patrie… »

Marc Arthur Paul

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