Les autorités dominicaines ont rapatrié, en une seule journée — le samedi 1er novembre dernier — 570 ressortissants haïtiens à Anse-à-Pitres, dans le Sud-Est d’Haïti.
Il s’agit de plusieurs compatriotes — des hommes, des femmes et des enfants — originaires de différentes régions du pays.
Le président de la Fédération nationale des maires d’Haïti (FENAMH), Dénoil Anténor, agent intérimaire à la mairie de Belle-Anse, affirme que ses collègues d’Anse-à-Pitres sont dépassés.
Il fait appel au gouvernement et aux organisations humanitaires pour qu’ils tendent la main aux autorités municipales et les aident à gérer cette situation.
Les rapatriés n’ont pratiquement rien à manger. Ils n’ont nulle part où aller, et la mairie d’Anse-à-Pitres n’a pas les moyens de faire face à la situation.
Certains rapatriés demandent une aide financière pour pouvoir retourner dans leurs régions d’origine. « Il faut les aider », affirme le président de la FENAMH, qui interpelle le gouvernement et les organisations humanitaires.
Dodeley Orélus
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