Ce 21 Septembre 2024, Haïti a reçu une nouvelle gifle de ses dirigeants. Absence de protocole, voyage précipité, manque de planification totale, un désastre diplomatique. Un président d’un autre pays a été reçu en Haïti sans une planification sérieuse à la dimension d’un hôte de cette taille. Un Président d’un CPT décrié qui n’a pas pu être admis à bord de l’avion du président du Kenya en visite en Haïti. Un PM qui prend la vedette sur le CPT au plus haut Sommet des Nations Unies.
Le peuple haïtien donne un zéro sur dix (0/10) au CPT et à la Primature, mais malheureusement Haïti reçoit elle aussi cette mauvaise note. Une honte totale pour ces dirigeants sans leadership imposés trop souvent par la
Communauté internationale. Ces dirigeants d’avantage en quête de visibilité personnelle que mus par le devoir de servir et de rehausser l’image du pays.
Dans deux précédents articles, le journal en ligne « Le Quotidien 509 » s’était questionné sur le fait que le PM Garry Conille serait seul à l’Assemblée Générale des Nations unies, le plus Haut Sommet des chefs d’Etats du monde. Le PM Trudeau a informé aussi qu’il devra rencontrer Garry Conille, bizarre !
L’Agenda de Edgar Leblanc n’a jamais été rendu public, jusqu’à hier personne ne savait qu’il devait recevoir William Ruto et profiter de l’avion de ce dernier pour se rendre à New York à l’Assemblée des Nations-Unies.
Le PM Garry Conille, haut cadre des Nations Unies, connaît mieux que quiconque et même mieux que son ministre des affaires étrangères, le niveau de protocole et de sécurité de cet événement attendu par tous les chefs d’état du monde.
Cette tâche pire cet opprobre sera difficile à laver aux yeux des pays partenaires. Les torchons brûlent depuis quelque temps entre le PM Conille et le CPT et; ce, depuis cette dénonciation faite par l’ex-président de Conseil national de la BNC, Raoul Pierre-Louis dans des conditions qui autorisent toutes les désobligeantes allusions.
Vue la gravité de ce qui est arrivé aujourd’hui où la chaise musicale a été défavorable à Edgard Leblanc, on est en droit de se demander si Garry Conille ne va pas être réprimandé par le CPT?
Comment peut-on comprendre que le PM accompagné de sa Chancelière ait pu ainsi précipiter les pas pour constituer la délégation qui allait recevoir l’assistance du secret service Américain. Il était donc clair que le gouvernement américain qui reçoit près de 193 délégations ne pourrait assumer la sécurité de deux délégations haïtiennes. Le sprint de Conille a fermé la porte au Président Leblanc qui devait porter la parole pour Haïti et attirer l’attention du monde entier sur l’état de nécessité d’Haiti.
Encore une occasion ratée pour Haïti quand son Président a raté l’avion. Un coup bat en règle à la mode de chez nous. Que vont dire les représentants du monde entier qui observeront en direct cette dernière humiliation de notre pays. L’anniversaire de Dessalines a été source d’inspiration stratégique à notre PM qui a bien joué Le-Blanc.
La rédaction