Le Collège Leonardo Da Vinci de Santiago a annoncé la fermeture anticipée de ses activités scolaires jusqu’en janvier, près d’un mois après la mort de Stephora Anne-Mircie Joseph, 11 ans, décédée noyée lors d’une excursion le 14 novembre.
Dans une note adressée aux parents, la direction explique que la décision résulte d’un « consensus » avec l’Association des Parents (Apadavi) pour « garantir la tranquillité des familles ». La remise des bulletins est maintenue au vendredi 12 décembre.
Depuis le drame, l’établissement fait face à de vives critiques pour son silence et l’absence d’informations claires sur les circonstances du décès. La famille, toujours sans accès aux images de surveillance, n’a reçu aucun rapport d’autopsie, tandis que le parquet de Santiago tarde à se saisir officiellement du dossier.
L’organisation Gardien Citoyen dénonce des circonstances « troublantes » et un climat de discriminations croissantes envers les Haïtiens en RD. Le Conseil présidentiel de transition d’Haïti appelle à une enquête rigoureuse, et le maire de Santiago, Ulises Rodríguez, souhaite « que toute la vérité soit dite ».
L’ancien Premier ministre Jean-Henry Céant se dit profondément bouleversé et rappelle que la lutte contre le harcèlement, les discriminations et le bullying en milieu scolaire doit rester une priorité.
La rédaction
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