Port-au-Prince, 17 juillet 2025 – Dans une note de clarification publiée ce jeudi, la compagnie aérienne haïtienne Sunrise Airways a tenu à apporter des précisions quant à son rôle dans le secteur de l’aviation civile nationale. Elle affirme n’avoir aucune autorité sur l’octroi ou le blocage de licences à d’autres compagnies souhaitant opérer en Haïti.
« Sunrise Airways pa responsab bay lisans pou okenn konpayi avyon », peut-on lire dans le communiqué. La compagnie précise que cette responsabilité revient exclusivement à l’Office National de l’Aviation Civile (OFNAC), organisme affilié à l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI).
Cette mise au point intervient alors que des spéculations circulent autour de l’arrivée de la compagnie Ayi9, et du rôle que pourrait jouer Sunrise dans son éventuelle autorisation ou non.
La compagnie dit également vouloir dissiper tout malentendu sur sa position à l’égard de la concurrence. Sunrise affirme n’avoir aucun problème avec l’existence de plusieurs compagnies opérant en Haïti, pourvu que celles-ci soient en règle avec la législation en vigueur.
Dans une interview publiée par AyiboPost, Philippe Bayard, président de Sunrise Airways, a précisé que l’enjeu est avant tout juridique et réglementaire :
« Aruba Airlines n’est ni une compagnie haïtienne ni une compagnie américaine. Donc, elle ne peut pas opérer sur une route bilatérale entre les États-Unis et Haïti sans accord spécifique. C’est une règle de droit international. »
Il ajoutait que Sunrise ne cherche pas à détenir un monopole, mais souhaite que toutes les compagnies soient soumise aux mêmes exigences.
Fondée en 2012, Sunrise Airways rappelle qu’au moment de son lancement, huit compagnies internationales et trois compagnies locales opéraient en Haïti. La direction souligne que le retrait progressif de certains concurrents n’est pas lié à ses activités, mais plutôt à des réalités économiques et logistiques qui affectent l’ensemble du secteur.
Dans sa note, la compagnie affirme vouloir continuer à assurer une desserte régulière pour la population haïtienne, dans un contexte économique et sécuritaire souvent instable.
La rédaction


