Le gouvernement de transition affirme avoir adopté un train de mesures dans le cadre de la lutte contre l’insécurité. Au nombre de ces mesures figurent la création du Conseil National de Sécurité et l’instauration d’un Etat d’urgence pour une période d’un mois.
Ces mesures ont été adoptées hier mercredi lors d’un conseil des ministres présidé par le coordonnateur du Conseil présidentiel de transition (CTP), Lesly Voltaire, avec la participation du premier ministre Alix Didier Fils-Aimé.
Le Conseil National de Sécurité (CNS) devra coordonner les efforts déployés dans la lutte contre l’insécurité et assurer la mise en œuvre de stratégies capables de répondre aux défis actuels. Il aura son siège au bâtiment logeant la délégation départementale de l’Ouest, dans le quartier de Canapé-Vert.
Pour ce qui est de l’Etat d’urgence, il est instauré pour une période d’un mois, soit du 22 décembre 2024 au 21 janvier 2025, dans la perspective d’apporter une réponse à la situation d’urgence en matière de sécurité et face à la crise alimentaire à laquelle le pays est confronté.
Parallèlement à ces mesures, l’Exécutif de transition affirme avoir passé des instructions de manière à mettre à la disposition des forces de l’ordre, les moyens dont elles ont besoin pour accomplir leurs missions.
L’éradication des gangs et la restauration de l’autorité de l’Etat font partie des priorités de l’actuelle administration qui entend aussi promouvoir la coopération entre Haïti et la Colombie.
C’est dans cette perspective qu’un Conseil des Ministres Binational Colombie-Haïti » devrait se tenir sous peu en Colombie pour renforcer les relations bilatérales entre les deux pays, notamment dans les domaines touristique, commercial, sécuritaire, éducatif et humanitaire.
La Rédaction