Moins d’une semaine après l’attaque des gangs ayant fait au moins 150 morts (selon la Fondasyon Je Klere) et 40 (selon le responsable de l’hôpital de Fermathe), une menace imminente pèse sur la commune.
Dans une note, la Mairie informe que des individus malintentionnés, associant des groupes criminels et des acteurs politiques, orchestrent une tentative d’infiltration de la ville en usant de divers stratagèmes.
Selon les autorités municipales, ces individus veulent financer et manipuler des personnes pour organiser de fausses manifestations dans le but de semer la confusion et de détourner la vigilance des autorités locales.
Par cette manœuvre, croit la Mairie de Kenscoff, ils veulent faciliter l’entrée et l’implantation de gangs armés à Kenscoff, mettant ainsi en péril la sécurité des citoyens et la stabilité de la commune.
Aussi, les autorités municipales lancent un appel à la vigilance à la population, en particulier, aux fils et aux amis de la commune, leur demandant de ne pas se laisser instrumentaliser par des intérêts obscurs.
Elles demandent également à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) d’ouvrir une enquête approfondie et immédiate afin d’identifier, d’interpeller et de traduire en justice toutes les personnes impliquées dans cette entreprise criminelle.
Selon la responsable de la Commission Episcopale Justice et Paix (CE-JILAP), Jocelyne Colas, le massacre qui a eu lieu à Kenscoff, est le résultat de la négligence et de l’irresponsabilité des autorités politiques et policières pour n’avoir rien fait pour protéger la commune malgré les alertes qui avaient été lancées.
En effet, avant le massacre de la semaine dernière, la Mairie avait déjà lancé un SOS face aux menaces d’une attaque des gangs. Plusieurs mesures avaient été prises, mais les bandits avaient réussi à mettre plusieurs localités à feu et à sang.
La Rédaction