Le coordonnateur du Conseil présidentiel de transition, Leslie Voltaire, est rentré au pays ce vendredi après une tournée d’une semaine en Europe. Il affirme revenir avec des promesses, notamment une annonce du président français, Emmanuel Macron, sur la dette de l’indépendance, le 17 avril prochain. Une rendez-vous que le communiqué de l’Elysée n’a pas relaté.
Avec le Pape François, nous avons évoqué la nécessité que le Vatican organise une conférence internationale de solidarité avec Haïti, dit Leslie Voltaire, sans préciser si l’idée a été favorablement accueillie par le chef de l’Eglise catholique. Il en a aussi profité pour prier au pied de la Vierge de Notre Dame du Perpétuel Secours pour lui demander son aide et son appui pour que le pays soit pacifié et que les gangs soient neutralisés.
Nous avons frappé à plusieurs portes, notamment celle des responsables du Fonds international des Nations Unies pour le développement agricole, dit Leslie Voltaire.
Avec l’ancien premier ministre sous François Hollande, Jean-Marc Ayrault, qui est président de la fondation pour la mémoire de l’esclavage, nous avons abordé la question de la dette de l’indépendance, poursuit Voltaire.
Les réponses ne sont pas encore là, dit-il, rappelant que pour ce qui est du président Emmanuel Macron, c’est lui-même qui a abordé la question de la dette de l’indépendance. Ce qu’il a obtenu du président Macron, c’est la promesse qu’il fera une déclaration autour de la question le 17 avril prochain, reconnaît M. Voltaire.
Pour ce qui est de ses entretiens dans la presse française, il s’agissait, dit-il, de placer le projecteur sur la situation qui prévaut en Haïti. Ce qui est important, affirme-t-il, c’est rétablir la sécurité dans le pays, et ceci constitue une priorité de la transition.
Cependant, c’est Leslie Voltaire qui avait affirmé lors de ce voyage en Europe, que les élections pourraient être organisées uniquement dans les huit départements contrôlés par l’Etat, justement pour cause d’insécurité.
La Rédaction