Les tensions politiques en Corée du Sud s’intensifient autour de la situation de Yoon Suk Yeol, président déchu accusé de rébellion après sa tentative d’imposer la loi martiale début décembre. Des milliers de citoyens ont manifesté à Séoul, certains réclamant son arrestation, d’autres demandant l’annulation de sa destitution.
Le 31 décembre 2024, un tribunal de Séoul a émis un mandat d’arrêt contre Yoon Suk Yeol, une première historique pour un président en exercice en Corée du Sud. Cependant, les tentatives d’arrestation ont été entravées par la résistance de sa garde présidentielle et de centaines de partisans, entraînant des affrontements avec les forces de l’ordre.
La Cour constitutionnelle a fixé au 14 janvier l’ouverture du procès en destitution, qui se poursuivra même en l’absence de Yoon Suk Yeol. En attendant, le Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) dispose d’un délai limité pour exécuter le mandat d’arrêt.

