Le Guatemala prévoit de déployer 150 policiers militaires en Haiti dans le cadre de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS).
Le président guatémaltèque Bernardo Arévalo a déclaré mardi à l’Assemblée générale de l’ONU que son pays enverrait 150 policiers militaires pour aider Haïti à lutter contre les gangs violents.
L’annonce survient alors qu’une mission soutenue par l’ONU et dirigée par des policiers kenyans en Haïti est aux prises avec un manque de personnel et de financement, ce qui a incité les États-Unis à proposer de la remplacer par une mission de maintien de la paix de l’ONU.
Arévalo n’a pas précisé quand la police militaire serait déployée.
À l’heure actuelle, il y a près de 400 policiers kenyans en Haïti, ainsi que près de deux douzaines de soldats et de policiers de la Jamaïque et deux officiers supérieurs du Belize qui sont arrivés plus tôt ce mois-ci.
Selon Affaires Mondiales Canada, les crimes violents, y compris les homicides, sont courants au Guatemala. En raison du manque de ressources au sein des forces de police, les taux d’arrestation et de détention sont assez faibles. Il y a eu des incidents impliquant des policiers malhonnêtes qui ont commis des délits mineurs, tandis que d’autres officiers auraient été impliqués dans des cas d’agression sexuelle.
La rédaction