Le président de la Fondasyon Je Klere (FJKL), une organisation de défense des droits humains, Me Samuel Madistin, est contre toute forme d’amnistie pour les gangs. Il soutient que le cri de justice sera plus fort que la violence des gangs.
Intervenant ce mardi matin sur Radio Ibo (Ki Sa Nou Vle), Me Madistin s’est montré catégorique. Il est contre toute forme d’amnistie en faveur des gangs. Une telle décision reviendrait, selon lui, à renforcer la justice populaire.
On ne saurait ignorer le cri de justice des haïtiens victimes des gangs armés, a-t-il dit. Me Madistin prévoit que lorsque l’ordre public sera rétabli dans le pays, nombreuses seront les femmes qui ont été violées qui voudront réclamer justice.
Nombreux seront les citoyens qui ont été enlevés, torturés, décapités et qui exigeront que justice leur soit rendue. Nombreux seront les proches des milliers de personnes tuées qui réclameront justice, affirme sans équivoque, Me Madistin.
Il dit croire que le peuple haïtien retrouvera le droit de manifester et il va réclamer justice. D’ailleurs, dit le militant des droits humains, les criminels seront plus en sécurité en prison que s’ils restent en liberté lorsque l’ordre public sera rétabli.
L’ancien candidat à la présidence plaide également en faveur de politiques incitatives de retour des cadres ayant été contraints de quitter le pays à cause de la violence des gangs.
La Rédaction