Paris, 13 juin 2025 — Alors qu’Israël a mené dans la nuit une série de frappes contre des installations stratégiques iraniennes, les réactions internationales ont majoritairement appelé à la retenue. La France, tout en plaidant pour la désescalade, a réaffirmé le droit d’Israël à assurer sa sécurité.
Dans une déclaration officielle, le président Emmanuel Macron a indiqué que la France « réaffirme le droit d’Israël à se protéger », tout en appelant à « la plus grande retenue pour ne pas mettre en péril la stabilité de toute la région ».
Les frappes israéliennes, qui auraient visé plus de 100 sites militaires et nucléaires, ont suscité une vague de réactions diplomatiques.
À Téhéran, les autorités iraniennes ont condamné l’attaque, promettant une réponse « stratégique et proportionnée ». Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (IRGC) a évoqué une riposte à venir. Moscou a qualifié l’opération de « non provoquée et inacceptable ».
Plusieurs pays du Moyen-Orient, dont l’Arabie saoudite, la Jordanie et le Qatar, ont exprimé leur inquiétude et lancé des appels à la retenue. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a fait part de sa préoccupation face aux risques d’embrasement.
Les États-Unis ont affirmé ne pas être impliqués dans l’attaque israélienne, mais ont mis en garde l’Iran contre toute action visant leurs intérêts dans la région.
Conséquences économiques : le marché pétrolier sous tension
Les tensions géopolitiques ont immédiatement fait réagir les marchés. Le prix du baril de brut Brent a bondi de plus de 6 % en une journée, atteignant brièvement 104 dollars, un sommet inédit depuis plus d’un an. Le WTI américain a également dépassé les 100 dollars. Cette hausse s’explique par la crainte de perturbations dans le transport du pétrole dans le Golfe persique, notamment via le détroit d’Ormuz, stratégique pour les exportations iraniennes et du Golfe.
Plusieurs analystes estiment que tout blocage du détroit — par l’Iran ou une force alliée — pourrait provoquer un choc mondial sur l’offre. Les compagnies aériennes, les marchés énergétiques européens et les devises des pays importateurs sont particulièrement exposés.
La rédaction